Це є інтерв’ю з Роксаною Туркану-Толоме, керівником Кишинівського відділення Університетського Агентства Франкофонії. Роксана займається розробкою та підтримкою проектів та стажувань, що сприяють інтеграції зокрема й української молоді у світ франкофонії. Зацікавлена у поширенні французької мови та культури, Роксана не раз відвідувала наш університет та співпрацювала з колективом кафедри та її студентами.

Спочатку інтерв’ю мало відбутися при особистій зустрічі після конференції Café Pro у Кишиневі (у листопаді 2018 року), в якому брали участь студентки нашого університету, однак через відсутність вільного часу, було вирішено провести його по Skype двома тижнями пізніше.

(з технічних причин це інтерв’ю доступне тільки французькою мовою)
(pour des raisons techniques cette interview n'est disponible qu'en français)

C'est une interview de Roxana Turcanu-Tolomey, responsable de l'antenne de Chisinau de l'Agence Universitaire de la Francophonie. Roxana prend en charge les projets et les programmes de mobilité qui contribuent entre autres à l'intégration des jeunesses ukrainiennes dans le monde de la francophonie. Dans le soucis de diffuser la langue et la culture d'expression française, Roxana était venu à plusieurs reprises à Odessa pour rencontrer ses interlocuteurs à l'Université Illia Metchnikov à Odessa : les professeurs et les étudiants.

D'abord cette interview aurait dû se passer face à face après le Café Pro à Chisinau (novembre 2018), manifestation où des étudiantes de notre université ont pris part. Pourtant on n'a pas eu le temps de le faire à ce moment-là, et on l'a fait par Skype deux semaines après.

Hanna (H): Bonjour!

Roxana (R): Bonjour, ah, finalement ça marche.

H: Ça marche, oui, bonjour.

R: Ça va, excellent.

H: Merci beaucoup de votre temps et l’intérêt, que vous portez pour notre projet...

R: Avec grand plaisir. Avant de commencer, j’aimerais vous remercier pour l’attention, que vous avez porté à une de vos collègues pendant la soirée, que vous avez passé avec elle à Chisinau, lorsqu’elle avait soucies de santé.

Ремарка 1: Роксана згадує інцидент, що стався з одною з наших студенток та дякує за своєчасну допомогу, що була надана дівчині інтерв’юером.

H: C’était très intéressant et très enrichissant pour nous, surtout nous étions très ravies de parler avec les organisateurs de cet événement et surtout avec Monsieur l’ambassadeur. C’était inoubliable.

R: D’accord, bon, je suis contente. On vous attendra aussi avec beaucoup de plaisir pour d’autres événements, que nous allons organiser.

H: Je voudrais vous rappeler, que notre projet s’appelle«Parle-moi». Il consiste à promouvoir la langue et la culture française et mettre en valeur l'Ukraine comme pays qui valorise et encourage le développement de l'espace culturel français. On vous invite à participer à ce projet et à répondre à quelques questions.

R: Avec grand plaisir.

H: Tout d’abord pouvez-vous vous présenter, s’il vous plaît?

R: Je m’appelle Roxana Turcanu-Tolomey. Je suis la représentante de l'agence universitaire de la francophonie pour la République de Moldova et l’Ukraine.

H: Comment et pourquoi avez-vous appris le français?

R: Bon, j’ai appris le français...j’ai commencé à apprendre le français au lycée, assez tard. Pour moi c’était un défi, parce que à cette époque-là j’ai eu la formation dans ma petite ville. Il y avait une classe bilingue qui allait démarrer, une classe avec français et anglais renforcés et pendant l’école moyenne j’avais étudié l’anglais, mais je n’avais pas étudié le français. Et afin d’être admise dans cette classe un peu spéciale, disons, j’étais sensé à passer un examen oral en français. Et j’avais quasiment l’été, donc, deux mois pour pouvoir me préparer ou gagner un niveau de français assez bon pour passer ce teste de conversation. Et avec l’aide de l’une de mes profs, avec le soutien de ma famille j’ai réussi, et, donc, là mon aventure avec le français a commencé. Pendant le lycée j’ai intégré ce réseau de classe bilingue en Roumanie, mon pays d’origine, ensuite j’ai suivi les cours d’une filière francophone, donc pendant la faculté j’ai étudié en 100% en français et après avoir intégré l’AUF le français est devenu aussi ma deuxième matière professionnelle.

H: Et quelles langues parlez-vous sauf le français?

R: Je parle roumain, c’est ma langue natale, maternelle. Je parle l’anglais, je parle un peu d’italien, un peu d’espagnol, je suis capable de lire et écrire en russe, mais je veux pas dire que j’arrive à parler sauf des conversations vraiment très très basiques...dans la rue, par exemple. Et j’ai quelques notions d’allemand.

H: Et quelle langue pour vous est la plus difficilepour communiquer et pour apprendre?

R: Bonne question...Je ne sais pas. Parmi le langues que je connais ou en général?

H: ...que vous connaissez.

R: Parmi les langues que je connais, je sais pas. Vous voyez, je pense que les relations avec les langues sont des relations très personnelles. La connaissance d’une langue, ça a aussi une composante de vécu, une composante d’expérience, donc, je pense que c’est très subjectif...je ne sais pas, je ne voulais pas vous dire qu’il y a une langue je trouve plus difficile que l’autre. Certainement, toutes les langues ont des petites difficultés au niveau de la grammaire ou au niveau des exceptions qui existent sans doutes...mais, moi, je pense que la connaissance des langue c’est la richesse, donc, je pense que c’est plutôt une connotation positive, que j’attribuerais à tous ces éléments.

H: Oui, je suis absolument d’accord avec vous. Dans quelles situations utilisez-vous les langues que vous connaissez?

R: D’abord, dans le contexte professionnel. Surtout le français – c’est la langue dans laquelle je travaille avec beaucoup de plaisir, parfois j’utilise l’anglais dans les situations professionnelles. Il m’est arrivé de parler aussi en italien ou en espagnol lorsque je rencontre des partenaires ou des personnes qui sont dans les organisations internationales qui parlent ces langues. Sinon pendant les voyages, parce que j’adore voyager, je le fais à chaque fois quand j’ai l’occasion.

H: Merci beaucoup! Depuis combien d’années occupez-vous votre poste à l’AUF?

R: Le poste à Chisinau, donc je suis en poste à Chisinau depuis 3 ans et demi depuis le premier juillet 2015, mais je travaille à l’AUFdepuis presque 20 ans. Parce que j’ai commencé quand j’étais étudiante comme vous, j’ai intégré l’AUF en tant que stagiaire dans sa direction régionale de Bucarest et peu à peu j’ai évolué à l’intérieur de la structure, j’ai occupé plusieurs fonctions et voilà maintenant je suis à Chisinau.

H: Et quels sont les avantages et, peut-être, les difficultés dans votre travail?

R: Vous savez, moi, je suis très positive dans la façon d’être, donc je vais plutôt faire la référence aux avantages, si vous me permettez. Ce que j’adore avant tous, c’est la diversité dans mon travail et le contact avec les gens. La diversité en termes de projets que nous mettons en place. Le fait que le travail, notre travail sur le terrain, il est un défi quotidien. Donc, tous les jours notre objectif c’est de comment construire des projets de manière à venir le plus en réponse avec besoin réel qui existe dans notre terme, plus particulièrement comment appuyer les étudiants, comment appuyer nos universités membres, donc, toute cette diversité, toute cette dynamique, toute cette réflexion, c’est vraiment de mon point de vue très intéressant. Et, bien évidemment, comme je vous disais j’adore travailler avec les gens et j’ai la chance d’avoir un travail, qui me permet de connaître tout le temps des gens nouveaux ou bien de nouer des contacts avec des partenaires, avec nos partenaires traditionnels et cette diversité d’institutions, cette diversité de personnes, cette diversité de cultures c’est vraiment très très enrichissant dans le travail.

H: Oui...Moi, j’ai participé dans quelques projets et j’ai ressenti ce moyen d’enrichir la quantité de personnes...d’augmenter l’amitié, donc, c’est très passionnant.

R: Tout à fait, oui.

H: Et si on vous demande de définir votre travail en trois mots. Ce serait seraient quels motset pourquoi?

R: D’abord, même si...peut-être dans certain contexte assez controversé, moi, j’aime bien le mot «développement». Je pense que contribuer au développement des universités, des jeunes, des enseignants-chercheurs c’est notre cɶur de métier. Donc, je pense, que c’est un mot qui est très important. Ensuite, la diversité, dont on...dont on parlait tout à l’heure. Et pour le troisième mot j’hésite parce que l’université c’est important, c’est notre principal public, mais surtout la coopération et le partenariat entre toutes ces universités diverses et je pense qu’on pourrait faire un petit jeux et relier tous ces mots parce que ça... je pense que ça peut faire du sens. Finalement ce sont des universités qui dans leur diversité, qui à travers leur partenariat contribuent au développement de socialité.

H: Oui, c’est très intéressant. Et Ukraine, vous connaissez déjà un peu ce pays, notre pays. Quel image avez vous de l'Ukraine et des ukrainiens?

R: C’est un pays que j’aime bien. C’est un pays qui...dans lequel je me suis senti dès la première fois et chaque fois que j’y reviens je me sens à la maison. J’ai été toujours très très bien accueilli et j’ai apprécié la chaleur avec laquelle j’ai été accueilli. Je connais, bon, les gens avec lesquels j’ai le plaisir de collaborer ce sont surtout les universitaires, les étudiants, quelques partenaires institutionnels aussi. Et se sont des gens avec lesquels je travaille avec beaucoup de plaisir, que ce soit échangé en email ou avoir des rencontres sur place quand j’y viens ou construire ensemble des projets. C’est vraiment un endroit très attachant.

H: Quelles villes de l’Ukraine avez-vous visité?

R: Je connais Kiev, bien sûr, en fait, je connais surtout les villes où nous avons des universités membres. Donc, il y en a à Kiev, il y en a à Lviv, il y en a à Tchernivtsi, il y en a à Dnipro, ça ce sont...à Odessa, bien évidemment, ça ce sont des villes que j’ai pu jusqu’au présent visiter. Nous avons aussi des universités membres à Kharkiv, mais pour l’instant je n’ai pas encore eu l’occasion d’y aller, j’ai programmé un voyage dans cette ville peut-être en début d’année prochaine. Et nous avons aussi l’université membre à Donetsk, mais comme c’est une zone qui a certaines difficultés en ce moment, je n’ai pas pu les rencontrer non plus.

H: Est-ce possible pour les universités des autres régions de devenir membres de votre organisation?

R: Tout à fait. Nous sommes ouverts à toutes universités qui sont intéressées à rejoindre l’AUF. Nous n’avons pas...ce qui est... ce qui est intéressant avec l’AUF c’est que nous n’avons pas déterminisme géopolitique...dans notre logique d’acceptation des membres. Donc, pour nous ce qui est important c’est que ces universités, elles soient intéressées par la francophonie et qu’elles souhaitent rejoindre notre réseau qui est vaste et qui s’étendre vers le monde.

H: Combien d’années existe cette collaborationde l’AUF et de l’Ukraine?

R: Je pense que cela date déjà depuis à peu plus de 15 ans voire la petite vingtaine...parce que les universités, elles adhèrent à l’AUF au fur et à mesure. Donc, nous avons commencé...tout ce processus il est très dynamique, donc, nous avons commencé avec quelques grandes universités, après l’AUF a commencé à être de plus en plus connu et d’autres universités ont rejoint le réseau et là aussi au mois de décembre, par exemple, il y a l’Université Nationale de Dnipro, qui a déposé une demande d’adhésion, donc, on attend voir si la famille va s’élargir en petit peu.

H: Quelles sont les perspectives dans ces relations?..de relations de l’AUF et de l’Ukraine?

R: Nous essayons de développer des projets qui viennent en réponse aux besoins spécifiques en Ukraine. Et là je vais entrer dans le concret parce que pendant les dernières visites que j’ai pu faire dans votre pays, nous sommes sûr du fait qu’en Ukraine il y a un besoin de réflexion dans la direction, dans axe qui est prioritaire pour l’AUF en ce moment, à savoir comment construire des relations durables entre le monde universitaire et le monde socioprofessionnel. Par ailleurs, c’est un peu le sujet de l'événement auquel vous avez la possibilité de participé à Chisinau, mais là c’était orienté étudiant...dans les prochains mois, en début de 2019, nous avons, donc, l'intention avec nos partenaires de l’Ambassade de France à Kiev avec, peut-être, le partenariat de la Chambre de commerce France-Ukraine avec, peut-être, l’implication ou le partenariat du Ministère de l’Education ukrainien, donc, nous avons l'intention de construire un séminaire de réflexion dans lequel nous allons inviter toutes nos universités membres en Ukraine de même que les représentants de grandes entreprises francophones et non seulement qui sont implantées en Ukraine et de commencer cette réflexion sur comment mieux collaborer, quelle formation mettre en place de manière pour que les entreprises, elle puissent recruter avec un peu plus de facilité, quel lien... quelle présence du monde professionnel on peut envisager au sein de l’université. Donc ça, c’est un projet concret qui s’inscrit dans les perspectives immédiates, sinon nous réfléchissons aussi à des soutiens en direction de la recherche. Nous avons déjà créé avec l’Ambassade de France en partenariat avec nos universités membres la tradition d’un colloque international francophone annuel. Et je pense que l’édition 2019 aura lieu justement à Odessa dans votre université. Je l’ai appris il y a deux jours, donc, voilà en grandes lignes quelques perspectives pour 2019 mais jusqu’ici d’autres projets vont se construire au fur et à mesure.

H: Quels sont les avantages pour les enseignants et les étudiants ukrainiens qui font partie de cette coopération?

R: Déjà pour les étudiants je pense que de manière générale connaître une langue étrangère c’est équivalent à avoir une valeur ajoutée au moment où ils vont chercher un emploi. Quand on connaît une langue étrangère on a aussi l’accès à une culture. Et l’accès à une culture différente ça nous enrichit...Et cette richesse ça construit nos personnalités, donc, plus on connaît de langues, plus on connaît de cultures – plus on est riche, plus on aura de personnalités qui seront riches et intéressantes, capables à s’adapter dans un monde de mouvement et, bien évidemment, plus on sera employable, disons, après la fin de nos études. Donc, voilà de ce point de vue la connaissance d’une langue et la connaissance du français en particulier, je pense que c’est une valeur ajoutée. Et pourquoi je dis la connaissance de français, parce que nous sommes dans une situation où l’anglais est devenu une sorte de lingua franca, une sorte d’une langue de communication par défaut, qui ne constitue plus, disons, une particularité ou une valeur ajoutée, lorsqu’on va dans un entretien d’embauche. C’est déjà donné ou présupposé, la connaissance de l’anglais. Alors que la connaissance d’autres langues comme le français, comme l’allemand, comme l’italien, comme le chinois, comme bien d’autres langues de ce monde représente déjà des valeurs ajoutées. Et, donc, la connaissance du français donne aux étudiants l’accès à tous ce que l’AUF peut leurs offrir. Ça c’est... connaître le français apporte l’avantage de l’accès à tous le soutien, que l’Agence Universitaire de la francophonie vous apporte comme puisse faire référence dans ce cadre à des séminaires ou bien des bourses de stage professionnel à l’international ou bien des formations qui sont particulières. En ce qui concerne les enseignants, bien évidemment, nous avons des soutiens à leurs direction aussi...des séminaires de formation, de formateurs...on les appuie, par exemple, pour participer à des colloques et manifestations internationales, ou bien organiser des colloques ou manifestations internationales dans leurs universités. Nous mettons en place une sorte des projets qui sont au bénéfice des étudiants et des enseignants, donc, vraiment, notre palette d'action est très très large et essaye de répondre comme j’avais mentionné un peu plus tôt à des besoins du terrain.

H: Cet été j’ai participé à la septième édition du Festival des étudiants francophones tenu à Erevan.

R: D’accord! Belle expérience!

H: C’était une expérience inoubliable, j’ai bien pratiqué mon français, tout d’abord, et, bien sûr, j’ai fait beaucoup d’amis et nous continuons à communiquer entre nous. Quand j’étais à Chisinau j’ai vu mon ami, qui fait aussi partie de votre organisation, l’AUF. Donc, et de plus, j’ai gagné le premier prix du Festival...

R: Wow! Félicitations!

H: Et j’ai visité la France pour la première fois...

R: Wow! Vous étiez où?

H: A Paris.

R: A Paris...d’accord!

H: Donc, est-ce qu’il y a maintenant des projets en cours qui peuvent être intéressants pour les étudiants de notre université?

R: Déjà, je pense, que mes collègues de la direction régionale de Bucarest, ils sont en train de préparer l’appel à candidatures pour le Festival des étudiants francophones édition 2019. Donc, là je pense, que vous et vos collègues vous serez intéressés par cet appel à candidatures. Sinon nous allons lancer aussi bientôt l’appel pour de stages professionnels à l’international qui aussi à mon avis est très intéressant. Il y a des appels à candidatures à l'intention des associations d’étudiant où on lance totalement des projets étudiants, mais vous savez là comme c’est un peu vers la fin de l’année les appels à candidatures de l’AUF sont...commencent à être clôturés. Et nous allons en ouvrir d’autres en début de l’année 2019.

H: Les étudiants de quels domaines d’études peuvent participer dans ces projets?

R: Tous les domaines d’études, s’il parlent français. Donc, nous soutenons vraiment les francophones indépendamment de leur profil scientifique particulier, donc, ce sont des étudiants en langue, ce sont des étudiants en mathématiques, en physique, en chimie, en biologie, en littérature, en philosophie, en sciences humaines, en économie, en sciences politiques, en relations internationales... tous ce que vous voulez. Pour nous ce qui est important c’est qu’ils aient des connaissances du français, qui leur permettent d’intégrer les réseaux et les opportunités que l’AUF leur offre.

H: Et quelles qualités personnelles appréciez-vous dans les étudiantscomme les candidats de la participation dans vos projets?

R: Personnellement, j’aime bien les gens qui sont ouverts. J’aime bien les gens qui veulent apprendre, qui ont la disponibilité d’apprendre et surtout qui ont la curiosité d’apprendre. Je pense que les étudiants qui participent à nos entretiens ils ont en général ces qualités. Et je pense que les mobilités et les appuis qu’on leur offre peuvent contribuer à développer d’avantage ces qualités. Vous êtes en âge où tout est possible et je pense que c’est important pour vous, pour vos collègues de réfléchir à votre parcours de carrière, dès maintenant, dès les premières années de la faculté...parce que vous avez tellement d’opportunités qui sont ouvertes devant vous. En certain moment vous serez amenée à faire des choix et vaut mieux que ces choix ils soient des choix aiguisés.

H: Oui...Merci! A votre avis comment on peut renforcer le lien entre l’Ukraine et monde francophone?

R: Déjà, la participation des universités ukrainiennes dans le réseau de l’AUF pendant les dernières années, on y voit un dynamisme. Donc, on voit qu’il y a de plus en plus de projets dans lesquels les universités ukrainiennes sont présentes et ça c’est réjouissant. C’est aussi le résultat del’intérêt que les universités ukrainiennes ont...des’ouvrir à l’international. Tout comme le résultat de l’action de l’AUF qui est de plus en plus proche du terrain. Donc, il y a une grande majorité, je dirais, de nos membres en Ukraine qui sont en ce moment très très actifs dans le réseau de l’AUF...et cette participation à nos projets et le partenariat avec les autres membres...les autres universités membres de l’AUF dans tous le pays francophones. Je pense, que c’est une belle voie de réussite et de... de valorisation à l’international tous ce que les universités ukrainiennes peuvent apporter.

H: Chez moi c'est tous. Merci beaucoup de votre intérêt et attention vers notre projet...

R: Avec grand plaisir!

H:..la sincérité dans les réponses à toutes les questions. Je suis sûre que cette information sera très utile pour nos étudiants qui seront encouragés par les possibilités que l’AUF propose.

R: Merci beaucoup. Merci beaucoup pour cette discussion, pour vos questions, elles étaient très intéressantes. Et, donc, quelle est la suite du projet? Là vous êtes en face des entretiens et ensuite qu'est-ce que vous aller faire avec ces entretiens?

H: On va placer l'enregistrement de notre interview et la transcription de notre conversation sur le site officiel de ce projet. Et puis la chaire va s’occuper...je ne sais pas, à vrai dire...mais maintenant on fait juste les interviews et les entretiens.

R: D’accord. Vous êtes en quelle spécialité, vous?

H: Les langues étrangères, j’apprends l’anglais et la langue française à l’université.

R: D’accord. Est-ce que vous avez la considération de poser une candidature pour une bourse de stage à l’international?

H: A vrai dire, je finis mes études dans un mois, je suis en Master 2 et, donc, dans un mois je ne vais pas être étudiante pour le faire. Je vais penser ce que je vais faire après mes études. Je pense, que je vais me développer au domaine des langues étrangères surtout avec le français, parce que j’adore cette langue et la culture...j’aime tout ce que j’apprends à l’université et tout ce que je fais maintenant.

R: D’accord. Vous envisagez de continuer, par exemple, avec un doctorat ou vous pensez plutôt intégrer le milieu professionnel, donc, vous allez chercher un emploi?

H: Chercher l’emploi.

R: Chercher l’emploi, d’accord. Là je suis curieuse, je m’excuse, parce que j’essaye de vous aider aussi. Vous allez enseigner ou aller dans une entreprise?

H: Maintenant j’enseigne, je travaille avec des étudiants et des enfants qui veulent apprendre le français ou l’anglais, mais je voudrais, à vrai dire, m’occuper de quelque chose plus sérieux, peut-être par la traduction...Je vais voir après la fin de mes études qu’est-ce que je peux faire ici, en Ukraine, avec mes connaissances et mes compétences.

R: D’accord, il y a aussi une autre opportunité qui pourrait être intéressante de votre point de vue. C’est un programme, qui est un programme de l’Organisation internationale de la Francophonie, donc, c’est pas l’AUF, c’est un organisme, qui est partenaire de l’AUF, qui s’appelle le volontariat international francophone. Vous le connaissez?

H: Je connais cette organisation, mais je ne connais pas des projets qu’elle organise.

R: Donc, le programme de volontariat...essayez de suivre sur leur site. Leur site c’est francophonie.org , comme organisation, donc, francophonie comme francophonie, point o-r-g comme organisation, parce qu’ils doivent normalement ouvrir bientôt l’appel à candidatures...et comment ça marche...vous avez une liste, une liste de postes dans des organisations même à l’AUF, par exemple, qui cherchent des volontaires avec un certain profil. Et vous pouvez déposer votre candidature et bénéficier d’une bourse, pendant la...pendant le séjours, votre séjours de volontariat. Et ça peut être intéressant, parce que ça vous fait une immersion professionnelle à l’international dans un pays francophone, dans un milieu professionnel international et peut-être ça va vous donner des idées pour la suite.

H: Et cette possibilité est ouverte pour les ukrainiens?

R: Elle est ouverte pour tous les francophones.

H: Oh, merci beaucoup, je vais voir.

R: Il faut chercher, il faut chercher l’appel, étudier les conditions de candidature, mais je pense que c’est...que vous êtes éligibles.

H: Oui, d’accord, merci, je vais voir et essayer de faire tout possible pour ne pas m’arrêter sur ce point.

R: Non, il faut pas, il faut là vous entrer dans une période où vous allez faire, à mon avis, une étude des opportunités afin de choisir le meilleur chemin possible.

H: Oui, merci beaucoup!

Intervieweuse: Hanna Romanko